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Tous vos témoignages

meredyte
retraité

En retraite, je plains les gens qui travaillent et qui sont toujours en contact avec des personnes. Ils sont obligés bien sûr !! Mais d’où vient réellement ce virus et pourquoi ? A mon avis, la Terre nous donne une bonne leçon. A nous de faire en sorte d’être moins consommateurs de choses dont nous n’avons pas vraiment besoin, d’arrêter de produire des produits mal faits qui ne servent à rien ! De rester à l’essentiel : moins de voitures, moins d’avions, les vacances dans son pays et consommer des produits de nos paysans. Ce serait vraiment déjà un grand pas.

Il y a la télé, les livres pour voir d’autres choses. La preuve, si ce virus est arrivé de Chine, il n’a pas eu besoin de billet pour voyager. Qui sait si un jour un autre virus ne viendra pas encore s’installer dans nos vies !

Courage à nos jeunes, ils ne ne sont pas gâtés pour le moment. Alors soyons raisonnables et revenons au plus simple

28 mars 2020
Antoine
Cariste

Les premiers symptômes sont apparus vers le 14 mars. À l’hôpital, on m’a prescrit du Doliprane et un traitement antibiotique.
Le 16 mars, mon médecin traitant m’a proposé de basculer sous le traitement du Docteur Raoult. C’est à ce moment que j’ai commencé le traitement à la chloroquine.
J’ai rapidement eu une perte de goût et d’odorat, accompagnés de fièvre forte et de toux sèche en fin de souffle. C’étaient des sensations inédites, diffuses. Je me sentais un peu oppressé. J’ai donc entamé le traitement et, dès les premières 48h, j’ai senti un vrai rebond. Ça vous libère et vous sentez que, par rapport à cette fatigue qui vous harasse, l’énergie revient. Dès le 4ème jour, j’ai stoppé le Doliprane grâce à ce traitement.
Je me sentais mieux au bout de 48h et je me suis senti guéri dès la fin du 4ème jour.
Pour moi, cela a fonctionné et c’est une superbe preuve d’espoir ! Aujourd’hui, je vais mieux et je pense qu’il est important de le dire et de le partager !

Restez chez vous, c’est important. Je peux vous l’assurer !

28 mars 2020
Delphine
Educatrice

Je n’ai pas vécu la mise en place du confinement comme un truc de dingue, car j’étais déjà en arrêt maladie pour suspicion de Covid. Une suspicion certes quasi confirmée par deux médecins, mais suspicion tout de même.
J’ai eu mon premier symptôme le dernier vendredi avant la fermeture des écoles. Juste de la fièvre avec mal de tête, pas très haute. Un peu plus de toux que les derniers jours, rien de très affolant. Comme le samedi je n’ai plus rien à part une brève sensation de gêne thoracique, je n’y prête pas plus attention.
Le dimanche, tout va bien, mais je suis très fatiguée. Je fais une sieste, et au réveil, c’est la cata. Gros mal de gorge, fièvre qui oscille entre 38 et 38.5, pas plus, courbatures, mal de tête et toujours cette légère gêne au thorax.
J’ai des frissons, des sueurs qui me feront réveiller 6 fois complètement trempée la nuit, et ce sera ça pendant encore les 3 prochaines nuits.
Le lendemain, le mal de gorge a empiré. Mes ganglions sont très douloureux et ont enflés, ma gorge aussi, je suis essoufflée, toujours courbatures et fièvre (avec une pointe à 39.5). Direction médecin, pour je le pense alors, une angine. Dès que je lui explique les symptômes, il écoute directement mes poumons, regarde la gorge. Je comprends après qu’il fait bref pour limiter les contacts. Il m’annonce une pharyngite mais qu’il ne peut pas me dire par quel virus et qu’il suspecte le coronavirus. Me voilà confinée – avant le confinement – à la maison avec un papier pour les patients atteints de Covid, du Doliprane, et un arrêt de 14 jours !
Et le lendemain, à midi, alors que mes symptômes me gardent toujours au lit, on est tous confinés.
Finalement, c’est le mercredi que je sens du mieux. Plus de fièvre (à part le soir), plus de courbatures, juste une gros mal de gorge qui lui, a du mal à se calmer et une petite peur le matin avec une grosse crise d’essoufflement qui me fera tourner la tête mais ne durera pas plus de 5 minutes et ne se répétera pas. Ouf.
Le vendredi, visite de contrôle chez le médecin qui est convaincu que j’ai bien eu le coronavirus au vu des symptômes et de leurs arrivées. Vérification : Oxygène ok (98%) mais tension basse. Donc repos !
Je récupérerai ma gorge et notamment sa taille normale au début de la semaine suivante.
Alors Covid, pas Covid ? Aucune idée. Mais je vais devoir retourner bosser en soutien pour les collègues bientôt, car dans le social, c’est difficile de fermer, alors je me dis que si c’est le cas, au moins, je suis peut-être immunisée.
Finalement, le plus compliqué, c’est cette incertitude et cette claque quand on te renvoie chez toi avec un arrêt de deux semaines et un vulgaire papier. Finalement, si bien Covid, il aura été bénin, mais on se sent un peu seul avec des conseils qu’on ne peut absolument pas tenir (comme porter un masque…)

28 mars 2020
Josiane GILLIOT
Conseillère clientèle accueil bancaire

Je souhaite respecter ce que nous dit notre Gouvernement MAIS
en tant qu’employée de banque je dois reprendre le travail mardi
Pas de gant, pas de gel (traitement des chèques, distributeurs à recharger, dépôts espèces des clients…)
J’ai peur, peur, boule au ventre
Que dois-je faire ?
Si je n’y vais pas… Vais-je perdre mon travail (j’ai 60 ans) ?
Merci

27 mars 2020
Charlotte
Pédicure-Podologue

Je suis professionnelle de santé tout comme mon conjoint.
Nos symptômes ont commencé à 4 jours d’écart, d’abord lui, puis moi.
Il s’agit de phases. Tout a commencé avec une toux légère, puis un mal de tête sévère, qui a duré 1 semaine, pendant 2 jours de légères diarrhées, une anosmie, puis une irruption cutanée, vers le 5ème ou 6ème jour des essoufflements inquiétants mais pas dangereux, et enfin, des courbatures dans les derniers jours…
J’en veux à notre Gouvernement d’avoir caché au peuple la propagation de ce virus sur notre territoire, de n’avoir pas su prendre de décisions à temps, d’avoir fait de la désinformation, de n’avoir ni protégé les Français, ni protégé les soignants, de continuer à ne pas prendre de mesures fortes comme la fermeture des frontières françaises ainsi qu’un confinement TOTAL pour ceux qui ne sont pas nécessaires en cas de crise. Mais je leur en veux surtout de m’avoir laissée être un vecteur de propagation pour mes patients, puisque nous n’étions pas censés savoir que la situation était si critique et que le virus était déjà à nos portes.

Le Gouvernement devra des comptes aux familles de victimes, qui ont perdu leurs proches dans des conditions atroces et inhumaines. Il devra également des comptes aux milliers d’entreprises qui vont faire faillite.
On nous demande chaque jour de bien faire notre travail, nous devons des comptes à chaque mouvement, nous payons des impôts… Et l’on s’aperçoit qu’une situation si grave, qui aurait pu être anticipée depuis 3 mois, arrive sur notre sol à cause de personnes qui sont incompétentes.
Je me sens trahie par mon pays.

27 mars 2020
Gladys

Bon j’ai aussi attrapé cette m**** de virus Covid-19 en faisant pourtant attention, respect des gestes barrières, port de gants et de masques, à croire que cela n’aura pas suffi. Et sûrement au travail, une entreprise de taille moyenne parisienne, avec de grands open spaces. Chacun.e est venu.e travailler jusqu’à la dernière minute, en craignant la maladie, mais en venant quand-même malade… logique.

Le Fléau a débuté chez moi par de très violents maux de tête, une version hardcore XXL de céphalées à laquelle j’attribuerai la note de 15/10. J’avoue n’en avoir jamais ressenti de telles avant ce jour où tout a commencé, il y a un peu plus de deux semaines. La particularité de ce symptôme est de partir puis revenir, provoquant des sortes d’arcs électriques dans ma tête, pouvant aller jusqu’aux vertiges, et me faire croire à un imminent AVC.

Sont ensuite venues de brèves courbatures, puis des troubles intestinaux, plus classiques. Le tout dans un contexte anxiogène où on se demande si nos voisin.e.s auront bien voulu laisser assez de PQ dans les commerces de notre quartier. Je me suis littéralement vidée pendant deux jours, avec des douleurs intestinales répondant toujours présentes à l’appel, notamment au niveau du bas de l’intestin.

Arrive enfin LE symptôme de l’Angoisse suprême, les douleurs aux poumons, son lot d’oppressions thoraciques et de suffocations respiratoires. Étant déjà anxieuse de nature, il est difficile pour moi de garder mon calme. J’enchaîne donc les crises de spasmophilie, surtout le soir vers minuit, le moment où mon corps devrait enfin pouvoir trouver le repos.

Avant hier matin, une infirmière est venue à mon domicile pour contrôler mon taux d’oxygénation dans le sang, ainsi que mes constantes vitales. RAS de grave me concernant ; de son côté, elle n’avait pas de gel hydroalcoolique et d’autres patient.e.s à visiter. Je lui en donne un fait-maison pour dépanner, en me disant qu’elle risque sa vie rien qu’avec moi…

Je dois encore me reposer car selon elle, je me trouve au pic de la maladie, celui où tout peut encore basculer vers du pire. Je regarde donc le soleil depuis mon lit, en rêvant à des jours meilleurs.

Pour le moment, je me sens mi-combative, mi-dépressive, et totalement abandonnée face à une maladie où l’on me demande de rester à la maison, sans avoir pu être testée, de patienter en espérant pouvoir rester du côté des vivant.e.s, des survivant.e.s.

Je ne lis pas non plus de directives pour soigner les nombreux.ses malades, après la pandémie. Mes bronches pulmonaires ont pourtant des lésions que je sens chaque jour, et dont la sévérité devrait pouvoir être étudiée par des spécialistes, afin que je puisse bénéficier d’un traitement médical adapté, comme tant d’autres personnes…

Mes pensées les plus chaleureuses vont vers toutes les personnes restées en pleine activité malgré cette foutue pandémie, à savoir le corps médical, les équipes de logistique et de distribution des magasins, celles qui ramassent nos poubelles, etc. Et qui ne travaillent pas dans des conditions optimales, à cause de restrictions budgétaires nationales ou de directives pro-capitalistes. Elles et ils risquent leurs vies pour nous… Un grand merci, je continuerai à vous porter dans mon cœur !

Et courage à nous toutes et tous !!

27 mars 2020

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