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Tous vos témoignages

Dawn
adjointe administrative

J’ai 41 ans, je suis asociale dans l’âme : pas de vie sentimentale/amicale, pas d’enfants, pas de sorties, courses livrées à domicile, le moins d’interactions sociales possible… J’ai toujours été ainsi, et j’ai toujours adoré ma petite vie isolée et tranquille. Vu que j’appelle le Covid le « virus social » (vu qu’il nécessite quand même des interactions avec autrui…), et vu que je pratique ce que j’appelle l’évitement social depuis toute petite, j’ai longtemps cru pouvoir passer à travers. Et franchement pendant trois ans, ça a parfaitement marché !
Je suis non vaccinée, pas parce que je suis complotiste, mais parce que j’ai zéro suivi médical par choix. Je n’ai pas de médecin traitant et mes derniers vaccins remontent à mes 15 ans, ne parlons pas des prises de sang !
Le gros point noir, et je l’ai toujours su, c’est mon travail. Parce que bon, être asociale à tendance ermite, ça n’empêche pas d’aimer son confort, et qui dit confort dit argent, donc salaire… J’ai toujours su que si je devais attraper le Covid, ce serait forcément là-bas. Je travaille dans un milieu « fermé » (prison), certes dans les bureaux, mais avec beaucoup de brassage de population.
Pendant plus de deux ans et demi, nous avons eu un chef qui a parfaitement géré l’épidémie. Il a imposé le masque jusqu’à juillet 2022, a mis à disposition des agents une salle de réunion pour leur permettre de déjeuner sans s’entasser dans notre toute petite cuisine, a suspendu les réunions en grand comité au moment des pics épidémiques, a suspendu les activités culturelles quand le virus circulait trop… Nous avons eu deux clusters en détention, mais jamais le personnel administratif n’a été impacté.
Malheureusement, en septembre dernier nous avons changé de chef, et ce nouveau patron a détricoté tout le travail de son prédécesseur… Il a fermé la salle de réunion destinée au repas des agents. Il a laissé son personnel d’encadrement venir au travail avec de la toux et de la fièvre, et pire, il a cautionné le fait qu’ils ne veuillent pas se tester malgré des symptômes très évocateurs. Il a imposé des réunions hebdomadaires, à 15 dans une salle surchauffée et non ventilée. Il nous a forcés à venir nous entasser dans son bureau pour des motifs futiles (manger un bout de brioche…) et a forcé ceux qui ne voulaient pas (moi entre autres) à venir. Il a réinstauré la poignée de main, abandonnée pendant deux ans et demi par son prédécesseur, et évidemment tous les autres ont suivi…
Résultat ? Premier gros cluster chez les administratifs.
Je ne fais pas de bise ni de « câlins » à mes proches depuis 2020 (et ça ne me manque pas du tout)… J’ai fait très attention pendant trois ans, me testant à chaque fois que je devais voir mes parents (66 et 67 ans, non vaccinés). Je suis devenue la spécialiste de l’autotest mais je n’avais jamais eu besoin de faire un test antigénique en pharmacie ou dans un centre de dépistage.
Dimanche 11 décembre, je devais aller chez mes parents pour fêter mon anniversaire. Ayant des picotements dans la gorge et une sensation de fièvre, je me suis testée. Deux fois ! Négative !
J’ai passé cinq heures chez mes parents, dans leur grande maison très ventilée, sans bise, sans rapprochement physique. On a certes mangé ensemble, mais à trois autour de notre grande table de mairie qui mesure trois mètres cinquante de long ! Nous n’avons partagé ni couverts, ni linge de maison…
Dimanche soir, j’étais bien mal fichue et je commençais à trouver ça suspect, d’autant que je savais que nous avions eu des cas au travail, avant le weekend…
Dimanche dans la nuit, 39 de fièvre. J’ai même insulté le thermomètre, pensant qu’il débloquait, car normalement à 38 je suis couchée au fond de mon lit ! Je supporte relativement mal la fièvre, ayant une température de base très faible (entre 35,9 et 36,2).
Lundi matin, grosse fièvre, mal de gorge, mal de tête… autotest positif !
J’ai fait une téléconsultation (système très pratique, soit dit en passant, quand on ne veut pas sortir de chez soi !). La médecin était un peu perplexe car mes symptômes ressemblaient plus à une grippe qu’à un Covid. Elle m’a prescrit un test à faire en pharmacie. En attendant le rendez-vous l’après-midi, j’ai quand même refait deux tests : un négatif (!!!) et un positif. Le test en pharmacie a confirmé le fait que, finalement, le Covid avait trouvé son chemin jusqu’à chez moi…
Mercredi, mes parents m’ont dit qu’ils étaient également malades. Ils ne se sont pas fait tester mais il est évident qu’ils ont eu le Covid.
Mes symptômes, pour résumer, ont été : grosse fièvre fluctuante mais finalement pas si fatigante, énormes quintes de toux, maux de gorge affreux pendant 48 heures avec boutons dans la gorge, perte d’appétit, perte du goût (ou plutôt goûts bizarres, déformés… l’alcool sentait l’éthanol, je ne sentais que le sel dans les plats…), nez bouché, mal de tête (comme une sinusite, normal quand on a le nez bouché…)… Malaise le samedi suivant, soit le 7ème jour de l’infection, sûrement lié au fait que je n’avais pas mangé grand-chose la veille. Mes parents et moi avons toujours des symptômes (toux notamment) alors que cela fera 16 jours pour moi et 14 jours pour eux que les premiers signes ont commencé. Le réveillon de Noël a été un peu spécial car il y a certaines saveurs que nous ne sentons pas (et évidemment pas les mêmes selon les personnes !)…
J’ai eu dix jours d’isolement que j’ai prolongé par deux jours d’arrêt et un jour de congé prévu de longue date. Soit en tout 2 semaines d’arrêt.
Je n’ai pas eu spécialement peur pendant le pic du virus, pas même quand j’ai eu le malaise car j’y suis habituée depuis toute petite (dès que je suis malade/fatiguée/stressée, pouf, malaise vagal !). Par contre le virus est effectivement fatigant. Moi qui ai l’habitude de faire 14 000 pas par jour et 40 mn de sport quasiment tous les soirs, je me traîne comme un vieil escargot pour tenir toute la journée, sachant que je ne fais jamais de sieste (j’ai horreur de ça, même malade…).

Pour autant je ne compte pas me faire vacciner car mes collèges, tous vaccinés, ont été aussi malades que moi, certains pour la quatrième fois (et certains même en sont à leur troisième épisode Covid de l’année)…

Je suis furieuse contre mon travail. Si le masque était encore obligatoire, au moins en période de circulation avérée du virus, je pense que ça limiterait grandement les choses ! Nous sommes trois non vaccinés à mon travail, je suis la seule à porter le masque non stop depuis 2020 sur 60 collègues… Forcément, je n’avais aucune chance, avec mon masque, dans un bureau surchauffé avec 10 collègues dont deux bien malades, qui continuent gaiement à se serrer les mains, se faire des bises et partager des viennoiseries…

Je sais bien que mon mode de vie particulier me rend inapte à comprendre les besoins sociaux de base, mais franchement, avec un peu de bon sens, on évite de prendre des risques quand on se rend compte que le virus circule un peu trop bien…!!

27 décembre 2022
Justine
Consultante RH

Vaccinée 3 doses, dont la dernière dose en juillet 2021, je suis positive au Covid une première fois en janvier 2022, qui sera asymptomatique.
Le jeudi 15 décembre 2022, je me sens fatiguée, les yeux qui piquent… mais je mets ça sur le compte de la fatigue.
Le vendredi 16 décembre au matin, pas bien du tout… Je me sens fiévreuse, fatiguée, mal à la poitrine. Je fais un test rapide + confirmé dans la journée par un PCR positif.
Le vendredi, légère fièvre que j’arrive à faire baisser par du Doliprane.
Le samedi 17 décembre, je me sens beaucoup mieux, je n’ai que mal dans la poitrine mais je vais mieux.
Ce n’est que le dimanche 18 décembre que ça se complique.
Fièvre à 40°C, faiblesse, goût horrible, très mal dans la poitrine. Je suis HS…
Passage aux urgences : le pire est écarté, je dois attendre que ça passe.
Aujourd’hui, J5, autotest négatif, plus de fièvre, par contre toujours mal à la poitrine et épuisée…
J’espère que cela va vite s’arranger et que je vais pouvoir retrouver ma vie… à quelques jours de Noël.

20 décembre 2022
Ghislaine
Retraitée

63 ans, jamais vaccinée, jamais cas contact, mais gestes barrières respectés à fond. La Covid m’a quand même invitée pour la première fois chez ses VIP, fin octobre 2022. Symptômes : j’ai tout eu… Fébrile, mais jamais au dessus de 37.8, mal de tête très fort un jour, nez qui coule, fatigue mais curieusement uniquement dans le bas des jambes, mais en forme. Pensant que j’avais une crise de foie due à une surdose de chocolat (pas bien ça !), je ne me suis souciée de rien. Jusqu’au 8ème jour où, par curiosité, j’ai fait un autotest… Alors là… tout rouge ! N’y croyant pas, un autre test au labo, qui a confirmé la Covid avec une charge virale énorme ! J’ai perdu le goût 3 jours, et tout est rentré dans l’ordre sans plus… 10 jours en tout… Merci au chocolat de m’avoir évité de cogiter !!!

14 décembre 2022
Alba

Bonjour à tous,

Merci pour tous ces témoignages. Je suis actuellement positive à la Covid, et je suis dans mon cinquième jour. Beaucoup de vertiges, étrange douleur à la mâchoire, sensation de mâchoire serrée, nausées, je n’arrive pas à manger, très angoissée également. C’est très difficile de ne pas savoir si demain sera mieux ou pire. Si quelqu’un a eu des symptômes similaires, qu’il n’hésite pas à m’écrire.

Courage à tous

12 décembre 2022
Floriane
Étudiante

Bonjour,
Malheureusement pour moi, j’ai attrapé le variant XBB. Vous savez, le nouveau variant qui circule en ce moment. Entre l’extinction de voix, je crache mes bronches, la perte du goût et de l’odorat, je me trouve bien affaiblie. Mais bon, je ne vais pas me laisser abattre. J’espère que tout ira mieux pour moi. Ça fait deux semaines que je crache mes bronches. Courage à vous tous qui avez bien souffert, je suis de tout cœur avec vous.

Bonsoir de la Normandie

Floriane

8 décembre 2022
Jean Marie
Menage

Juste un rhume, rien de plus.

21 novembre 2022

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