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Tous vos témoignages

Philippe

Bonjour,
Je suis passé très près de la mort à cause du covid fin 2021.
Je viens ici, pas pour me plaindre mais pour exprimer quelques expériences vécues.
Après 2 mois de clinique, 20 jours de coma, 8 mois de rééducation, je suis sur pied.
J’ai été très bien pris en charge pendant mon hospitalisation et pour la rééducation aussi.
Ce que je voudrais dire aux personnes qui accompagnent ou qui ont été contaminées, il faut du temps.
C’est quoi le temps ? Je me suis posé la question beaucoup de fois et pas de réponse.
Alors il faut être fort, très fort, courageux, et avoir de la persévérance car il y a que ça qui paye.
Il y a des moments où vous faites du stationnaire, marche arrière, mais après vous finissez par progresser.
Il faut être soutenu, bien accompagné, mais avec le temps on y arrive.
Même seul, on progresse.
A toutes les personnes qui lisent mon petit message, restez confiants car le plus dur est derrière et il faut se battre, et nous y arriverons.
Bien à vous,
noel ph

29 janvier 2023
Thaliemichou

Bonjour, j’ai eu le covid19 en octobre pendant 15 jours, soigné sous antibiotiques et Dafalgan, mais depuis j’ai développé une bronchite chronique avec plusieurs médecins qui m’ont prescrit aérosols avec d’abord ventoline et puis antibiotiques pyostacine, singulair, aerius, puis aérosols avec corticoïdes et rien n’y fait. Toujours cette bronchite avec toux grasse, cela m’épuise. Est-ce qu’il y d’autres personnes qui ont eu ça ? Et dites moi s’il y a des solutions ? J’ai pris rendez-vous chez un pneumologue allergologue afin de faire des recherches plus approfondies, merci d’avance pour vos réponses.

28 janvier 2023
Valerie

Bonjour,
Mon père, âgé de 85 ans, a attrapé le Covid il y a 12 jours maintenant, et a développé un hoquet avec éructations qui ne cessent ni le jour ni la nuit depuis 10 jours.
Quelqu’un pourrait me dire si vous avez connaissance d’un cas similaire ?
Merci
Bonne journée

18 janvier 2023
Mélody
Contractuelle enseignante , fonctions d'assistante d'éducation, préparation concours .

J’avais déjà posté sur ce site le 22 juillet 2020, et le 25 mars 2021 au sujet de la Covid.
C’est en travaillant dans un établissement du secondaire, dans un collège, que je l’ai attrapé comme d’ailleurs lors de la première fois en 2020.
En 2020, ma Covid était passée pour une grippe, mais beaucoup trop longue et aux symptômes bien trop étranges pour en être véritablement une. Elle a été traitée comme une grippe cependant, et c’est sûrement cela, et le fait que je l’ai eu dès son arrivée en France, qui a fait que je m’en suis sortie : car j’ai eu la chance d’avoir le droit à l’époque de prendre de l’azythromycine et des corticoïdes.
Un mois et demi plus tard en France, on avait interdit ces médications pour les personnes infectées, et beaucoup sont décédées car on ne les a tout simplement pas traitées, mais laissées mourir .
Ne l’oublions surtout jamais.

J’ai reçu deux injections de vaccin, et comme j’avais déjà eu la Covid auparavant, j’ai dû développer une sorte d’immunité mémoire disons. Ce qui fait que cette année, j’ai mieux réagi à l’infection que la première fois.
Le hasard fait bien les choses. Je viens de commencer depuis un mois un travail dans ce collège. J’ai pris rdv pour le travail chez un médecin généraliste agréé. C’est le jour de mon anniversaire, le 23 septembre. J’ai dû attendre pour ce rdv. Et ce jour-là précis du rdv, je commence à avoir des symptômes.
A vrai dire, cela fait 10 jours qu’alternativement j’ai des frissons, des crampes musculaires au travail, et que nous côtoyons régulièrement des élèves covidés. Depuis le début du contrat, je ne porte pas de masque, parce qu’aucun collègue ni élève n’en porte . Ça ne fait pas partie du protocole de l’établissement.
Mais nous drainons des élèves covidés tous les jours, je suis contact positive par jour de travail une fois minimum.
Je sens bien que quelque chose ne va pas, et depuis une semaine j’ai une température corporelle tantôt oscillante un peu vers les 38,5, tantôt normale.
Le jour du rdv chez le médecin agréé, je me lève avec un grand mal de gorge, des symptômes typiques et identiques à une grosse angine. Je me tâte le cou et je découvre un énorme ganglion.
Chez le médecin agréé, la température est toujours à 38,6, et en regardant ma gorge, il peut déjà dire que ça n’est pas une angine. Alors il réalise à son cabinet un test PCR, qui est révélé très rapidement positif.
Sur le moment je suis très inquiète, mais ce médecin ma rassure très vite, trouve les bons mots, et me donne tout de suite de l’azythromycine (tiens donc), dit-il pour éviter toute surinfection bactérienne des bronches ou des poumons, donc en préventif, et des vitamines (azinc immunité) .
Une collègue de travail me conseille la tisane de thym qui est très efficace contre les toux (antitussif naturel).
Le 23 septembre, j’ai réussi à sortir « de ma phobie du virus », et j’ai enlevé le masque depuis un mois. Ça fait un an que je côtoie toutes sortes de publics avec un FFP2 sur le nez et je n’ai jamais attrapé la covid depuis 2020, tout le monde m’a convaincue de l’enlever, et hop du coup c’est reparti pour un tour.
Alors bref, partie de plaisir, je ne suis plus phobique, mais et bien, allons y gaiement.
Comment ca s’est passé ?
Et bien en quelques heures à la sortie de chez le docteur ma fièvre monte à 40 °C , et je vais rester 3 jours dans cet état. On peut vraiment dire que c’était un bon coup du hasard que je le vois le jour là, car sinon je n’aurais fait les tests que le lendemain, et pas certain que ma généraliste m’ait donné de l’azythromycine en préventif de suite : elle aurait attendu que mes bronches soient surinfectées, sans doute ? (comme la première fois).
C’est marrant, d’un médecin à l’autre, les changements de points de vue, de blablas sur les traitements.
Ça sert à quoi l’azythromycine ? Eh bien c’est aussi un antiviral quand même, et un puissant antibiotique. C’est marrant hein, que cette covid fonctionne en synergie avec des bactéries. C’est amusant.
Ah parce qu’en plus, il faudrait avoir bac + 12 en médecine ou en pharmacie pour le comprendre ? Eh bien non, on le comprend vite en lisant des articles de recherche, pas besoin.
Mais mince alors, et toutes ces personnes qu’on n’a pas traitées en 2020, et qui sont mortes ? Oh bien c’est du passé.
Eh bref, un anniversaire avec 40 de fièvre, c’est étrange : on est au lit, on a des crampes atroces partout, on tachycarde à fond (120 pulsations/min pendant 3 jours), on a froid, chaud, froid, chaud, on grelotte, on n’a pas la force de se lever ou à peine.
Difficile de se faire à manger, de se laver, d’aller à la pharmacie faire un test dans cet état, un peu surhumain. Alors c’était une chance que j’aie pu avoir le temps de voir ce médecin avant, et d’aller à la pharmacie chercher les médications juste avant le pic de fièvre.
Ca va durer 3 jours cette fièvre, un peu camouflée avec un Doliprane. Hop, un petit bonbon Doliprane toutes les 6h, ça fait passer la sousoupe, c’est mieux vécu. On prend « son mal », en patience (et si seulement j’avais mis le masque, je ne l’aurais pas attrapé) .
J’ai eu aussi sacrément mal au foie sur le début de l’infection.
Pendant ces 3 jours, en pleine nuit, parfois j’ai mal au cœur, sous la douche parfois j’ai mal aux poumons, mais « c’est normal » disent les médecins.
A partir du 4ème jour, la température est revenue à la norme, je tousse, je sens bien que ça persiste un peu.
Je vais tousser jusqu’au jour 18 post symptômes, je serai négative sur le jour 8.
20 jours tout de même pour cette seconde covid. Ça restera au larynx. Sous azythromycine, sous vitamines.
J’ai le nez congestionné, mal à la gorge, le nez tantôt bouché d’une narine, tantôt d’une autre, des toux sèches, j’ai les oreilles qui me font mal comme une otite. Bon avec les médications, je le vis mieux, et avec les tisanes au thym, ça stoppe les quintes de toux.
J’aurai parfois à la reprise du travail, au bout du jour 10, des quintes de toux impressionnantes. Même si je suis négative .
Disons que c’est resté très ORL, mais avec un passif d’une première infection, des vaccins administrés, je trouve que 20 jours pour cette cochonnerie c’est encore beaucoup.

Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, mon père tombe malade, ne daignera se faire tester qu’au bout de sa 3ème semaine de toux aux bronches, et sera testé au bout du troisième test, fait au labo, positif (test à la maison faux négatifs). Et ma mère dans la foulée, un mois après mon infection va se l’attraper, daignera se tester à domicile une fois seulement (le test sort limite positif avec deux bandes, la seconde très atténuée), dira qu’elle est négative à toute la famille (elle s’en persuade).
Et je cours encore les médecins, à la quête des mêmes médications pour eux deux, eux deux qui s’amusent à nier et à dire « vaut mieux l’attraper, on sera immunisés ».
Mon père s’en remet au bout d’un mois de toux, spontanément (ouf , il n’aurait de toute façon pas accepté de traitement), et ma mère ça ira jusqu’à la laryngite aiguë et aphone + symptômes ORL, sous traitement préventif d’azythromycine tout de même.
La généraliste ne rappelle pas et ne prend aucune nouvelle. Vraiment elle n’en a rien à faire de son côté.
Bon, grâce à son ORL, ma mère recevra tout de même un traitement de 15 jours avec un inhalateur et des corticoïdes injectés à l’intérieur. Et finit par se remettre, complètement lessivée, en disant « j’ai pas eu la covid ».
Ca aura duré 1 mois les symptômes tout de même, chez chacun de mes parents. A noter que ma mère est en rémission d’un cancer depuis 4 ans.
En plus du stress lié à l’infection et l’insécurité vécue de ce coté-là, j’ai dû vivre aussi une sacrée insécurité et un autre stress pendant un mois du côté familial.
Et on voit le mépris de certains généralistes, qui se camouflent et n’en ont plus rien à faire.
Du coup je vais aller voir plus souvent le généraliste que j’ai vu comme médecin agréé. Il m’inspire disons plus confiance.
Bon, « le petit rhume est fini ». Avec la covid, je sais, « on en fait bien trop » .
Alors pour moi comment ça aurait pu finir en 2020 et 2022 si je n’avais pas eu de traitement : sûrement aux bronches. En 2020 de toute façon c’était déjà le cas, c’était aux bronches et ça aurait pu aller rapidement aux poumons sans azythro et cortico, et je pense que j’aurais pu y passer.
C’est simple, c’est clair, c’est dit.
J’ai une tendance à ce que ça aille aux bronches, inutile de le nier.
Et je continue à être très agacée par tous ces gens insouciants, qui sont systématiquement asymptomatiques, et nient les conséquences de cette cochonnerie.
Ce virus, il est devenu très contagieux, certes il y a moins de symptômes, mais tout de même.
C’est pas une partie de plaisir.
Ce qu’on apprend après l’infection ? C’est qu’on est immunisé que contre le sous variant attrapé, environ 3 mois seulement.
C’est qu’aller tester au labo la souche qu’on a eue, ou son taux d’anticorps, c’est impossible : ça coûte trop cher maintenant.

Ah, bon, il faut préciser encore que du côté de mon frère et de ma belle-soeur, suite à un déménagement en collectif, ils ont attrapé un « rhume », et se sont fait tester négatifs,
mais miraculeusement il faut le dire le jour du 24 décembre, tiens, jour de Noël, mon frère a obtenu un test positif.
Ouf, on l’a échappé encore belle.
Attention aussi aux faux négatifs .
Ils ont annoncé qu’ils ne viendraient pas pour ne pas contaminer, sinon c’était reparti pour un tour dans la famille, et comme ça fait trois mois, ça aurait pu recommencer pour moi : et tout le monde.
J’espère ne plus avoir à l’attraper, je vais continuer à mettre un masque FFP2 en lieux publics, et bas les pattes à ceux qui cherchent à m’en dissuader.
Restons méfiants, restons vigilants, démarquons-nous dans nos pratiques sanitaires, continuons les gestes barrières, non ce n’est pas une blague, et n’écoutons pas trop les personnes qui minimisent le problème, surtout quand elles sont asymptomatiques depuis le début quand elles l’attrapent.
C’est tellement dégueulasse.
La loi du plus fort, la sélection naturelle, ça va comme ça .

J’ai appris par ma dentiste qu’un coiffeur, une trentaine d’années, qu’elle connaissait est mort de la covid en peu de temps, et un agent du collège où je travaillais a perdu un ami cher à lui, qui avait 45 ans, mort aussi de cette cochonnerie assez rapidement.
C’est bien d’en parler je trouve.

Que chacun prenne bien soin de lui.

Le 26 / 12 /2022
Mélody

26 décembre 2022
MAJO
retraitée

Non vaccinée, j’ai attrapé le Covid le 12 décembre 2022. Antibiotiques.
Vu mon état, mon médecin traitant m’a donné une ordonnance pour passer un scanner.
Après différents examens, j’ai subi un angio-scanner, verdict = covid + pneumonie sur le rapport.
Plage de verre dépoli, j’ai eu, en plus des antibiotiques, 10 jours de piqûres « ARIXTRA » (anticoagulant). Le 23 décembre, j’ai fait un test PCR : résultat négatif, OUF !
Le 10 janvier, j’ai refait une prise de sang.
Résultats = Globules Blancs 8,98 Giga/L – rouges 4,79 Tera/L
Lymphocytes =4,00 giga/L
Monocytes = 0,73 Giga/L
Ma question : quand j’avais le Covid, mes lymphocytes étaient 1,62 giga/L
Mes monocytes étaient 0,56 Giga/L
Pourquoi le 10 janvier les lymphocytes et monocytes ont augmenté alors que je suis négative ?

Merci pour votre réponse ou des témoignages.

13 janvier 2023
Marie Christine
Retraitée

Il y a 8 jours, je commençais à ne pas être bien (maux de tête, fatigue, un peu de toux). Après une visite chez un médecin, celle-ci me diagnostique une grippe. Je rentre donc direct chez moi. Aux symptômes se rajoutent de la fièvre pendant 2 jours. J’ai tout à coup un doute : et si c’était le COVID puisqu’un couple présent au réveillon l’a. Bingo, test positif pour mon mari et moi. Cela fait déjà 8 jours. Pour lui, ça va à part la toux. Mais moi, je suis toujours fatiguée avec une perte d’appétit, des douleurs digestives (nausées, aérophagie…). Moi qui voulais commencer l’année avec pleins de projets en tête. Je me suis pourtant fait vacciner sauf le dernier rappel, mais est-ce que cela aurait changer quelque chose. J’en doute car des amis ont bien eu tous les rappels et l’un des 2 s’en est remis qu’au bout d’un mois.

10 janvier 2023

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