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Vos témoignages

Patrick
Enseignant

Je ne suis pas infecté (du moins pas pour l’instant…?), je ne suis pas malade. Ou plutôt si, malade de ne pas pouvoir aider comme il faudrait ceux qui le sont.
Je ne peux pas leur rendre visite, je ne peux pas les embrasser, je ne peux pas leur tenir la main. C’est frustrant… Quand on est malade, pas dans notre assiette, le soutien moral par la présence est un remède aussi efficace que les médicaments. Alors je me tiens à leur disposition pour toute aide ne serait-ce que minime, afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leur guérison. Je leur dois…
Et ce serait tellement bien si, après ce cauchemar, cette entraide perdurait.
Je n’ai que mes mots pour encourager ceux qui en ont besoin, puissent-ils y arriver…
Prenez soin de vous.

28 mars 2020
Marya
Maman auprès de ses enfants

Qui aurait cru que l’on puisse en arriver là aujourd’hui.
L’ avenir est incertain.
Ce microbe invisible non palpable et pourtant réel peut frapper à n’importe quelle porte.
Prenons nos précautions au maximum et acceptons. S’il doit t’atteindre malgré tout, il le fera. Sinon, il passera son chemin à la recherche de sa prochaine victime.
Nous sommes impuissants face à tout cela.
J’ai la foi et cette épreuve ne sera sûrement pas la dernière, malheureusement, car le monde va mal.
Ce monde qui finit par s’épuiser, nous épuiser.
Alors je garde le moral, je fais confiance au créateur de ce monde, que chaque jour me fait encore plus me rapprocher de Lui.
Une vie, une mort… Une résurrection.

28 mars 2020
meredyte
retraité

En retraite, je plains les gens qui travaillent et qui sont toujours en contact avec des personnes. Ils sont obligés bien sûr !! Mais d’où vient réellement ce virus et pourquoi ? A mon avis, la Terre nous donne une bonne leçon. A nous de faire en sorte d’être moins consommateurs de choses dont nous n’avons pas vraiment besoin, d’arrêter de produire des produits mal faits qui ne servent à rien ! De rester à l’essentiel : moins de voitures, moins d’avions, les vacances dans son pays et consommer des produits de nos paysans. Ce serait vraiment déjà un grand pas.

Il y a la télé, les livres pour voir d’autres choses. La preuve, si ce virus est arrivé de Chine, il n’a pas eu besoin de billet pour voyager. Qui sait si un jour un autre virus ne viendra pas encore s’installer dans nos vies !

Courage à nos jeunes, ils ne ne sont pas gâtés pour le moment. Alors soyons raisonnables et revenons au plus simple

28 mars 2020
Antoine
Cariste

Les premiers symptômes sont apparus vers le 14 mars. À l’hôpital, on m’a prescrit du Doliprane et un traitement antibiotique.
Le 16 mars, mon médecin traitant m’a proposé de basculer sous le traitement du Docteur Raoult. C’est à ce moment que j’ai commencé le traitement à la chloroquine.
J’ai rapidement eu une perte de goût et d’odorat, accompagnés de fièvre forte et de toux sèche en fin de souffle. C’étaient des sensations inédites, diffuses. Je me sentais un peu oppressé. J’ai donc entamé le traitement et, dès les premières 48h, j’ai senti un vrai rebond. Ça vous libère et vous sentez que, par rapport à cette fatigue qui vous harasse, l’énergie revient. Dès le 4ème jour, j’ai stoppé le Doliprane grâce à ce traitement.
Je me sentais mieux au bout de 48h et je me suis senti guéri dès la fin du 4ème jour.
Pour moi, cela a fonctionné et c’est une superbe preuve d’espoir ! Aujourd’hui, je vais mieux et je pense qu’il est important de le dire et de le partager !

Restez chez vous, c’est important. Je peux vous l’assurer !

28 mars 2020
Delphine
Educatrice

Je n’ai pas vécu la mise en place du confinement comme un truc de dingue, car j’étais déjà en arrêt maladie pour suspicion de Covid. Une suspicion certes quasi confirmée par deux médecins, mais suspicion tout de même.
J’ai eu mon premier symptôme le dernier vendredi avant la fermeture des écoles. Juste de la fièvre avec mal de tête, pas très haute. Un peu plus de toux que les derniers jours, rien de très affolant. Comme le samedi je n’ai plus rien à part une brève sensation de gêne thoracique, je n’y prête pas plus attention.
Le dimanche, tout va bien, mais je suis très fatiguée. Je fais une sieste, et au réveil, c’est la cata. Gros mal de gorge, fièvre qui oscille entre 38 et 38.5, pas plus, courbatures, mal de tête et toujours cette légère gêne au thorax.
J’ai des frissons, des sueurs qui me feront réveiller 6 fois complètement trempée la nuit, et ce sera ça pendant encore les 3 prochaines nuits.
Le lendemain, le mal de gorge a empiré. Mes ganglions sont très douloureux et ont enflés, ma gorge aussi, je suis essoufflée, toujours courbatures et fièvre (avec une pointe à 39.5). Direction médecin, pour je le pense alors, une angine. Dès que je lui explique les symptômes, il écoute directement mes poumons, regarde la gorge. Je comprends après qu’il fait bref pour limiter les contacts. Il m’annonce une pharyngite mais qu’il ne peut pas me dire par quel virus et qu’il suspecte le coronavirus. Me voilà confinée – avant le confinement – à la maison avec un papier pour les patients atteints de Covid, du Doliprane, et un arrêt de 14 jours !
Et le lendemain, à midi, alors que mes symptômes me gardent toujours au lit, on est tous confinés.
Finalement, c’est le mercredi que je sens du mieux. Plus de fièvre (à part le soir), plus de courbatures, juste une gros mal de gorge qui lui, a du mal à se calmer et une petite peur le matin avec une grosse crise d’essoufflement qui me fera tourner la tête mais ne durera pas plus de 5 minutes et ne se répétera pas. Ouf.
Le vendredi, visite de contrôle chez le médecin qui est convaincu que j’ai bien eu le coronavirus au vu des symptômes et de leurs arrivées. Vérification : Oxygène ok (98%) mais tension basse. Donc repos !
Je récupérerai ma gorge et notamment sa taille normale au début de la semaine suivante.
Alors Covid, pas Covid ? Aucune idée. Mais je vais devoir retourner bosser en soutien pour les collègues bientôt, car dans le social, c’est difficile de fermer, alors je me dis que si c’est le cas, au moins, je suis peut-être immunisée.
Finalement, le plus compliqué, c’est cette incertitude et cette claque quand on te renvoie chez toi avec un arrêt de deux semaines et un vulgaire papier. Finalement, si bien Covid, il aura été bénin, mais on se sent un peu seul avec des conseils qu’on ne peut absolument pas tenir (comme porter un masque…)

28 mars 2020
Josiane GILLIOT
Conseillère clientèle accueil bancaire

Je souhaite respecter ce que nous dit notre Gouvernement MAIS
en tant qu’employée de banque je dois reprendre le travail mardi
Pas de gant, pas de gel (traitement des chèques, distributeurs à recharger, dépôts espèces des clients…)
J’ai peur, peur, boule au ventre
Que dois-je faire ?
Si je n’y vais pas… Vais-je perdre mon travail (j’ai 60 ans) ?
Merci

27 mars 2020