En Mars 2020, mon association agréée de sécurité civile déclenche ses équipes et son personnel au niveau national pour garantir la sécurité des français et veiller sur leur santé…
C’est alors que je suis mis sur le terrain également avec crainte, sans savoir ce qui se passe réellement… On dit oui, on est volontaire, on ne sait dans quoi on s’aventure, mais c’est 14 jours plus tard que l’on comprend avec la réalité du terrain que l’heure est grave.
Les médias nous mentent, les médias ne sont pas sur le terrain en unité hospitalière ! Les médias nous font peur et nous on y croit !
Nos missions sont variées, transfert de patients vers les aéroports, aérodrome, gares… Collaboration avec le SAMU pour diverses missions, missions solidaires pour les personnes vulnérables, et toutes autres missions d’utilité publique !
Nous sommes de celles et ceux qui luttent contre cette pandémie du COVID-19, nous sommes de celles et ceux qui ne voyons plus nos familles comme à la guerre ! Nous sommes de celles et ceux qui se dévouent sur les principaux métiers actifs en cette épidémie, nous sommes de celles et ceux qui ne sommes que très peu équipés en blouses, masques de protection, visières de protection, gants… Nous sommes de celles et ceux qui allons venir à bout de cette pandémie !!
#ensemblecontrelevirus #restezchezvous #courage
A tous ceux qui pensent que ce virus n’est qu’une « simple » grippe… No, it’s NOT, ne soyez pas LAXISTES !
– Enchaîner les symptômes pendant plus de 2 semaines en se réveillant sur un nouvelle surprise chaque jour, c’est physiquement FATIGANT !
– Perdre son goût et son odorat et ne pas savoir si et quand ils reviendront, c’est très DÉSTABILISANT !
– Devenir paranoïaque, avoir peur de semer le virus à chaque recoin de chez soi, c’est psychologiquement ÉPUISANT & PESANT !
– En entendre parler h24, sur tous les canaux, tous les réseaux, matin midi soir, dans les 4 coins du monde et se dire qu’on le porte croyez-moi ce n’est pas ÉVIDENT !
Cette peur constante, ce stress, cette boule au ventre, ce sentiment d’inquiétude transmis involontairement par ses proches, cette anxiété… ne sont pas choses faciles !
Oui c’est une épreuve, oui il y a pire, oui Dieu merci, but don’t be fool and take it a little bit more seriously thank you.
Témoignage de Y.A 24 ans.
Je ne sais pas quand exactement j’ai été exposé mais c’est un 17 Mars, au réveil difficile, que j’ai ressenti mes premiers symptômes : grosses courbatures, pas de fièvre, pas de toux, grosse fatigue. On se dit rien d’inquiétant, ça va passer ». Je me prépare pour aller travailler, à la gare des flics cagoulé,s, « s’il n’y a pas de train, rentrez chez vous ».
Le lendemain, impossible de me lever encore, je pouvais difficilement bouger les jambes, jamais ressenti ça auparavant, comme si mon corps dormait et ne me répondait pas, vraiment bizarre.
Une boule dans la gorge, quand j’avale de la salive je sens que ça pourrait me bloquer la respiration. La panique arrive, aucune idée de ce qui arrive. La semaine est passée très difficilement. Les médias font peur, les informations ne sont pas cohérentes avec ce qui se passe réellement, j’ai le sentiment que notre France est perdue et qu’on nous ment encore plus qu’avant. Les premières lignes, les infirmières et médecins, ne sont pas équipées mais travaillent pour sauver un maximum de vies. Je ne voudrais pas appeler le 15 mais mon état général m’inquiète.
La semaine d’après
Lundi soir, réveil en pleine nuit d’une douleur thoracique, souffle coupé, diarrhée. J’avais le sentiment que j’étais en train de rôtir de l’intérieur, mes poumons étaient littéralement en feu. On se documente rapidement pour savoir qu’est-ce qui se passe. On dirait que le virus est actif uniquement le soir, je dormais au maximum la journée.
Vendredi matin, j’ai senti des piqûres au niveau du torse, des grosses douleurs, une envie de tousser qui ne vient pas. Vers 19h, j’ai fini par appeler le 15, mon cas ne nécessite pas d’intervention immédiate, je rappelle s’il y a des complications. Arrivé à 22h, j’ai senti une grosse douleur au dos en expirant, l’angoisse, le stress. Je me calme, respire doucement mais ça fait de plus en plus mal. Je rappelle le 15, arrive aux urgences, pas de fièvre, juste la douleur thoracique qui persiste, examen, prise de sang, radio des poumons. J’ai une bronchite et j’ai passé la phase dangereuse normalement il m’a dit, ordonnance pour un paquet de Doliprane et je peux rentrer.
Week-end passé dans le calme, je me dis que peut-être je suis guéri, plus aucun symptôme. Lundi tout revient, surtout les douleurs thoraciques, des coups de froid des pieds, des frissons.
Jeudi, j’ai enfin eu un rendez-vous chez un généraliste. Je montre les résultats du passage aux urgences, elle me dit que mes poumons sont pris mais fonctionnent et je dois faire une radio pour voir quel degré.
Vendredi soir, j’étais tellement au plus mal que j’ai rappelé le 15, qui m’a dit d’appeler le SOS médecin.
Arrivé, le médecin me dit que mes bronches étaient dégagées, enfin une bonne nouvelle, je sentais bien que je n’avais plus la boule dans la gorge.
Cette nuit, mon corps est passé plusieurs fois de chaud à froid, froid à chaud, pas que les poumons, l’estomac aussi prend cher. Perte du goût et odorat, ça coupe net l’appétit, faut juste se forcer à manger pour prendre des forces.
Mes symptômes, ça va bientôt faire un gros mois que je les ai, j’en ai eu beaucoup et beaucoup disparaissent, c’est très progressif et on a l’impression que ça dure trop longtemps. Faut être patient et surveiller sa santé. On a qu’une vie et faut faire tout pour la garder, j’ai 31 ans, je fais régulièrement du sport, musculation, je mange beaucoup de légumes et je suis bien secoué.
Je sens que je vais guérir mais la peur est là.
Gardons courage.
Merci pour votre lecture et prenez soin de vous.
Alors que l’on dit à tout un chacun de rester chez soi pour ne pas contaminer les autres, lorsque vous êtes soignants c’est marche ou crève. Je suis révoltée vraiment car si mes collègues qui avaient des petits symptômes avaient été testées et arrêtées par l’infectiologue de l’hôpital, je ne serais pas en train de lutter contre ce virus et craindre pour mon mari et mes enfants. Mon mari ayant une maladie auto immune type spondylarthrite ankylosante et un de mes enfants a fait plusieurs trachéites ayant nécessité des aérosols d’adrénaline.
Vous êtes malade mais « si vous tenez debout, vous pouvez retourner travailler », je trouve cette façon de faire inconsciente surtout de la part de l’infectiologue responsable des arrêts du personnel sur l’hôpital. Il a fallu justifier avoir de la fièvre et des courbatures pour enfin être arrêtée. Mais si j’avais été en état de tenir debout, je pouvais retourner travailler et contaminer mes collègues et les patients qui ne sont pas contaminés par la même occasion.
De toutes les façons, on ne saura jamais comment vous l’avez attrapé et sous-entendu « vous n’aurez aucun moyen de prouver que c’est parce que je n’ai pas arrêté vos collègues ». Je travaille en UHR, unité d’hébergement renforcé, avec des déments déambulant qui nous crachent les médicaments à la figure, qui chutent et qu’il faut relever à plusieurs, qu’il faut parfois coller contre soi pour les tenir afin qu’ils soient lavés avec juste des masques chirurgicaux, des tabliers plastiques et des gants. 16 patients, 1 contaminé, puis 3, puis 7 et 1 seule sur-blouse pour la journée et même pas de masque FFP2. Alors que les secteurs Covid-19 de l ‘hôpital sont équipés. J’ai demandé après la première contamination si nous pouvions être testés. Les cadres m’ont répondu que ce n’était pas la procédure. Je suis malade, j’espère que ni mes proches ni moi ne mourrons à cause de ce virus. J’ai des amis qui sont immunisés et d’autres qui sont morts. Je n’ai pas eu le réflexe d’enregistrer l’infectiologue qui m’a dit « si vous tenez debout vous pouvez travailler » et franchement je le regrette. Je trouve que c’est criminel cette façon de nous utiliser comme de la chair à canon.
Bonjour à toutes et à tous,
J’aimerais contribuer avec mon témoignage concernant cette maladie, cette contagion, ce Virus.
D’abord, j’aimerais signaler que je suis quelqu’un de très sain (enfin j’essaie de faire de mon mieux pour avoir une hygiène de vie irréprochable) je suis un hypocondriaque light.
Je n’ai jamais fumé de ma vie, jamais bu.
Sportif amateur, joueur de foot en club amateur.
34 ans
Depuis le début de l’épidémie (fin janvier), j’avais déjà commencé à faire attention à mes contacts, à avoir du gel hydroalcoolique sur moi et éviter les contacts inutiles.
Et vers la fin février, j’ai réduit drastiquement mes sorties et mes relations, toujours avec des gestes barrière respectés à la lettre.
Tout ça pour vous dire que je suis quelqu’un qui fait extrêmement attention.
Concernant mes symptômes :
Je ne suis pas sûr à 100% de la date exacte, parce qu’à aucun moment je ne pensais être une personne qui risquait d’être infectée.
Bref
Vers la mi-mars, je commençais à avoir des petites gènes respiratoires mais vraiment très légères sans y prêter attention.
Je continue ma vie de confiné, avec une seule sortie pour faire les courses de nécessité (avec un masque non ffp2)
Et je faisais mes footings autour de chez moi, sans m’inquiéter plus que ça.
Vers le 21/22 mars, je commence à avoir une fatigue significative et des maux de tête.
J’essaie de me rassurer un peu en me disant que c’est à cause du sport et le fait d’être confiné.
Puis des courbatures.
Mais aucune fièvre, aucun mal de gorge.
Mal aux yeux (les mêmes symptômes grippaux).
Lundi 23 mars, les difficultés respiratoires deviennent moins espacées et beaucoup plus perceptibles.
Mardi 23 mars au soir, tout soudainement et pour la 1ère fois de ma vie, une réelle difficulté respiratoire. Ça vient tellement soudainement que ça m’angoisse un peu, j’étais obligé de me mettre à la fenêtre pour respirer de l’air frais et me soulager.
Comme si mes poumons ne se remplissaient pas à fond et que la respiration n’était plus automatique, qu’elle avait besoin d’être remplie manuellement (c’est-à-dire prendre mon souffle et essayer de faire rentrer l’air).
C’est tellement angoissant et flippant comme situation.
Je ne la souhaite à personne.
Et comme je vis seul, j’ai vite la porte d’extérieur au cas où je n’aurais plus la possibilité de la faire si je tombais dans les pommes, que quelqu’un puisse rentret me secourir.
Ma mère et ma famille vivent à l’étranger.
Je pensais à eux tellement fort que les larmes commençaient à couler.
Toutes ces pensées ne faisaient qu’augmenter mes angoisses.
Entre temps, j’hésitais à appeler le 15.
Je me dis que je vais attendre quelques minutes si ça ne s’arrête pas, je les appelle pour ne pas les encombrer (peut-être d’autres personnes sont plus urgentes que moi).
Finalement, je n’ai pas dormi cette nuit, par peur de partir dans mon sommeil et je préfère être réveillé pour accompagner manuellement ma respiration.
Le lendemain, mercredi 25 mars, respiration normale.
Toujours pas de fièvre.
Pas de toux.
Fatigue et quelques courbatures.
Jeudi 26 mars, je me sens très, bien aucun symptôme.
Et je suis vraiment content et j’avais l’impression d’être sorti de ce cauchemar.
À ce moment-là, je ressens la même sensation de guérison qu’on peut avoir après un gros rhume avec le sentiment qu’on sera guéri d’ici un jour ou deux.
Vendredi 27 mars au soir, devant la télé, et soudainement difficultés respiratoires sérieuses. Cette fois-ci je panique encore plus, et je décide d’appeler le 15.
Mais ils me font comprendre que je n’étais pas un cas à risque et comme je n’avais pas de difficultés à parler, le médecin du 15 a sous-entendu que ça ne méritait pas une intervention.
Mais si ça s’aggrave il faut les rappeler.
J’ai pris mon mal en patience, avec toutes les fenêtres ouvertes.
Je préfère avoir froid aux fesses que de manquer d’air.
Mais toujours essayer d’éviter l’endormissement par peur de ne plus pouvoir respirer dans mon sommeil, et cela augmente l’angoisse. Et nous savons tous que l’angoisse provoque des gênes respiratoires, ce qui peut nous entraîner dans un cercle vicieux.
Le 28 mars
Je me sens un peu mieux.
Le mal de tête est revenu et mal aux yeux aussi.
Et des gênes respiratoires avec des intervalles non réguliers mais supportables.
Cette situation dure à peu près deux jours.
J’ai eu un rendez-vous avec un médecin généraliste, par Visio, qui malheureusement ne peut rien faire pour moi à part me diagnostiquer un Covid-19 sans avoir réellement été testé biologiquement. Il me recommande juste de patienter, de ne plus sortir pour ne pas contaminer d’autres personnes.
Et c’est là que se résume la malice de ce virus, c’est qu’il n’y a rien à faire, à part d’attendre et d’espérer que nos anticorps, nos globules blancs fassent le travail.
J’avais cette image dans ma tête, comme si j’étais spectateur d’un combat de boxe dans un ring. Que j’avais parié ma vie sur l’un des boxeurs, c’est-à-dire que si mon boxeur gagne j’aurai la vie sauve, mais si il perd, malheureusement l’autre boxeur emportera mon âme, et cette image est terriblement saisissante, surtout que je n’ai aucune possibilité d’intervenir pour porter soin, ni d’aider mon boxeur qui semble prendre des coups, se relever, tomber par terre, se relever, mettre des high kick, et essayer d’être à la hauteur avec plus au moins de réussite.
J’ai essayé quand même de faire très attention pour que mon boxeur ne soit nullement déconcentré par d’autres événements, en lui proposant le meilleur environnement favorable pour sa forme physique, parce que ma vie dépendait de sa victoire. Je faisais le moindre effort possible pour ne pas le fatiguer.
– Ne pas manger copieusement, une grosse digestion le fatigue davantage, mais se nourrir est obligatoire pour le maintenir en forme.
– Boire beaucoup d’eau.
– Essayer de bien dormir.
Lundi 30 mars, je me sens un peu mieux, symptômes disparus, enfin c’est ce que je ressens.
Seule une gêne au niveau de la gorge qui persiste mais sans toux.
En espérant que je ne replonge pas, je garde espoir.
Aujourd’hui, nous sommes le 3 avril 2020.
Malgré quelques symptômes qui subsistent, mais très très légers, je me sens très bien avec l’espoir de ne plus recroiser ce satané virus.
J’aimerais noter que durant toute cette période, je prenais une boisson énergisante le matin et une le soir dans l’espoir que cela puisse donner l’énergie à mon corps pour résister (je ne conseille pas de le faire, parce que je ne tiens pas ça d’un médecin ou d’un expert mais simplement de mon analyse personnelle, avec la naïveté de penser que cela stimule mon immunité, parce que cela m’aidait beaucoup durant les rhumes auparavant).
Au final, j’aimerais lancer un coup de gueule contre les Chinois, peu importe ce que peuvent penser les gens de ces dernières lignes.
La Chine devra, et normalement le monde l’y obligera, changer ses habitudes culturelles et culinaires, parce qu’au bout d’un moment s’ils veulent organiser un suicide collectif, à la limite je respecterai leur choix, mais de là à baiser tout une planète.
Et le plus révoltant, ce qui me fait halluciner, c’est que ce n’est pas la 1ère fois :
La grippe asiatique 1958
La grippe Hong-Kong 1968
Le SRAS (le cousin du coronavirus) 2002 était aussi d’origine chinoise, démarré dans un restaurant chinois en mangeant un animal sauvage.
Et SRAS 2 ou covid19, vous connaissez l’histoire.
Et il y a forcément d’autres virus de leur provenance. Au bout d’un moment si vous ne vous sentez pas capables de vous protéger vous-mêmes, et les autres populations par la même occasion, il faudrait que le monde vous mette en quarantaine et vous boycotte.
On n’a pas besoin d’avoir une pandémie qui ravage les personnes qu’on aime devant nos yeux chaque décennie, parce qu’un connard a décidé de se faire les couilles du pangolin en sauce.
Quand prendront-ils conscience qu’ils causent du tort à 8 milliards d’êtres humains sur terre ? Changez vos habitudes culturels néfastes.
Dans ce genre de difficultés, et cette situation, j’aimerais avoir une pensée pour toutes les personnes seules, les personnes âgées, les marginaux qui n’ont personne pour les accompagner ni les soutenir.
Soyons solidaires, et prenez soin de vos proches, de vos voisins, de votre entourage, même avec un coup de fil, ça peut remonter le moral.
Et un grand bravo à tout le corps médical qui se risque chaque jour pour sauver des vies, vous avez tout mon respect.
Quand on est en bonne santé, on n’y pense pas vraiment tous les jours, mais dès qu’on tombe malade, on se rend vraiment compte de la valeur et de la chance d’être en bonne santé. La valeur de la santé prend tout son sens quand on se sent faible et démuni devant la maladie, et cela nous rappelle qu’on n’est rien face à un petit virus tellement minuscule, non visible à l’œil.
Durant toute période difficile, il y avait une parole qui me revenait souvent :
Mon Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui le matin est en sécurité auprès de sa famille, est en bonne santé, possède sa nourriture de la journée, c’est comme s’il possédait la vie d’ici-bas et ce qu’elle contient ».
J’espère que mon témoignage pourra aider ne serait-ce qu’une personne, j’en serais heureux.

Je m’appelle Laura et avec mon mari Marc nous étions sur le point de changer de vie.
En effet, il y a plus de deux ans, nous avons pris la décision folle mais très réfléchie de partir vivre au Canada. Pendant toute cette période, nous avons économisé autant que possible, nous avons même déménagé en passant d’un 70m2 avec deux chambres à un studio de 30m2 sans chambre, avec un matelas à même le sol en guise de lit, mais c’était pour la bonne cause.
En janvier 2020, nous réservons les billets d’avion, la date du départ est fixée au 16 avril. Nous commençons à vendre nos meubles et toutes les choses que nous ne pourrons pas conserver. Mon mari vend sa voiture. Les jours défilent, nous devons déposer le préavis pour quitter notre appartement en location, et également ceux pour quitter nos deux CDI.
Plus rien ne pouvait nous arrêter.
Sauf que le coronavirus est arrivé. Mr le Président de la République annonce la fermeture des écoles, puis le confinement, notre compagnie aérienne annule tous ses vols jusqu’au 30 avril et enfin le Canada annonce la fermeture de ses frontières. Tout s’effondre, nous sommes désemparés.
Comme si ce n’était pas suffisant, nous sommes tombés malades, le virus en avait profité pour nous abattre encore plus. Pendant 10 jours, les symptômes sont apparus au fur et à mesure, des simples maux de gorge aux problèmes respiratoires, mais très peu de fièvre. Pour autant, on sent bien que c’est différent d’un simple virus de saison. Le pire est derrière nous, il nous faut encore du repos, mon mari n’a plus rien mais moi étant asthmatique une petite gêne respiratoire persiste.
Aujourd’hui, nous n’avons plus de travail, heusement notre propriétaire et le nouveau locataire ont compris notre situation et nous gardons notre studio un mois de plus, mais une fois ce délai passé nous ne savons pas où nous allons loger, sûrement chez nos proches. Concernant notre expatriation, impossible actuellement de déterminer une autre date de départ, mais nous espérons le plus tôt possible.
Voilà notre histoire.
