Symptômes Post Covid J97
Douleurs thoraciques
Essoufflement
Difficultés à respirer profondément
Point poumon côté droit persistant
Palpitations au moindre effort
Fatigue intense
Grosse réaction allergique peau : tâches rouges
N’a pas repris le travail depuis le 16/03
Vers le 18 mars, j’ai commencé à ressentir une petite douleur au niveau de la gorge, alors que je suis encore sur mon lieu de travail jusqu’au 19 mars et par la suite en TT. Puis durant le week-end suivant, fièvre à 38°, 2 jours, puis rendez-vous chez le médecin le 30 mars, qui constate une inflammation de la gorge et me place en quatorzaine, pour suspicion Covid. J’ai toujours la gorge qui me brûle, je présente des symptômes légers, et ne m’inquiète pas trop. Puis au fil du temps, je me rends compte que maintenir une conversation soutenue au téléphone amplifie la douleur dans la gorge et j’ai du mal à parler. Puis je commence à ressentir un phénomène étrange, une sorte de pression dans la trachée, puis les congestions nasales et le nez qui coule, des éternuements mais je me dis que ce n’est pas trop grave, et qu’avec le temps cela va passer. Mais non, un jour je vais un peu mieux et ça repart. Je reconsulte et cette fois on me fait faire un bilan sanguin fin avril qui confirme que mon organisme a lutté contre une infection virale mais je ne le saurai que plus tard et en consultant un autre médecin, car d’autres symptômes apparaissent. J’ai des écoulements dans le fond de la gorge en continu et la gorge toujours douloureuse, avec en plus des symptômes bizarres, des picotements, des sensations de brûlure au niveau du palais, de la langue et des lèvres, et parfois des maux de tête. Je décide donc de consulter à nouveau, le médecin me fait faire le test sérologique le 10 juin qui sera négatif au Covid. Résultat, je retourne voir le médecin demain qui je l’espère me prescrira cette fois autre chose qu’un antihistaminique mais un traitement plus en rapport avec cette infection virale dont les symptômes évoluent et s’installent dans la durée. Je me sens démunie comme beaucoup et je suis épuisée. J’espère vraiment qu’on pourra guérir de cette maladie.
Nous sommes samedi, le 9ème jour. 2 prises de sang de faites. Une aujourd’hui, qui ne montre pas de gros signe infectieux. Et une faite lundi, qui ne montrait pas non plus de gros signes infectieux (10,6 aujourd’hui et 10,2 lundi pour le marqueur CRP).
A l’auscultation, pas de problème pulmonaire.
Lundi non plus, il n’y en avait pas.
Pourtant, je me sens mal. Je ne mange presque plus. Je dors très mal. Je me sens oppressée. J’ai des douleurs quand j’inspire par moment. Comme des brûlures. A d’autres moments, elles sont là même sans inspiration ou expiration.
Ça a commencé par de la fatigue, puis des courbatures, puis mal de gorge. Une petite fièvre (qui ne dépasse pas 38). Et ensuite, cette gêne au niveau des poumons. D’après mon médecin, peu probable que ce soit le Covid. D’après mes parents, pareil. Juste un petit virus.
Sauf que voilà, je me sens mal. Et je me dis qu’un virus (autre que le Covid) ne donnerait pas ça. Alors j’attends. Je pleure beaucoup. Je me force à manger (j’ai perdu 5kg en 1 semaine), et je prie pour que ce ne soit rien de grave.
Après 49 jours de cauchemar, je ne reprendrai pas le télétravail .
Même si je ne redouble pas d’énergie, un retour à une activité professionnelle aurait pu m’aider psychologiquement… mais non ! Je suis contrainte à subir un chômage partiel TOTAL pendant un mois et peut-être plus, sans plus aucun contact avec l’équipe ou mon activité… c’est trop!! Tout s’écroule. Non seulement sept semaines seule à lutter contre la maladie, et maintenant tenue à l’écart du travail !!
Le monde s’écroule sans aucun soutien professionnel !!
Le samedi soir, nous informons le restaurateur chez qui nous allions manger qu’il allait devoir fermer son établissement le soir même.
Nous avons énormément de chance.
- Un seul décès à déplorer parmi nos très proches (La maman de Bernard)
- D’autres membres de la famille ont été touchés par le COVID-19, mais heureusement sans gravité
- Nous avons une incroyable chance de vivre en France
- 9 millions de salariés pris en charge via le chômage partiel à 84% de leur revenu net par l’État.
- Des dizaines de milliards d’euros libérés pour soutenir notre économie.
- Le confinement a permis au système hospitalier de résister et de faire face au nombre de malades.
- Les soignants et d’autres métiers, pas suffisamment reconnus en temps normal, ont fait la une de l’actualité et seront dorénavant, je l’espère, mieux considérés.
- Nous habitons en maison, avec un jardin et cette situation est un immense privilège.
- Et maintenant, quels enseignements en tirer ? Chacun de nous prendra ses propres décisions et décidera de changer ou pas.
Et pour finir, un grand merci à mon fils qui a développé ce site !
Tout a commencé le 15/3, quelques jours avant le confinement. Une petite fièvre qui dépassera péniblement 38°, qui ne s’arrêtera vraiment que le 25/5. Éternuements, petit mal de gorge, le fond du nez qui brûle, une pression sur les côtes et mal au dos. Je me dis que ce n’est rien de bien sérieux, j’étale quelques gouttes d’huiles essentielles anti-virales sur la poitrine et attends que ça passe 😉 2 jours plus tard arrivera l’essoufflement. Tout devient essoufflant, le moindre petit geste, jusqu’à être présent même au repos, accompagné d’épines plantées dans les lèvres, d’étourdissements, de fourmillements dans le visage et les doigts. À ce stade, nous nous posons sérieusement la question d’appeler le 15. Mais nous sommes mi-mars, les urgences sont saturées, le moindre appel au 15 nécessite plusieurs heures d’attente : il est 22h, je n’ai pas la force d’attendre autant. Le sommeil prend le dessus, mon mari ne dormira pas cette nuit-là afin de surveiller ma respiration. On décide d’attendre la fin du week-end pour appeler le médecin. La diarrhée s’invite. À ce stade, la toux sèche n’est pas méchante, elle ressemble beaucoup plus à des râclements de gorge continuels. Des sueurs (malgré le peu de température), la voix qui déraille. Elle continue d’ailleurs, même 87j plus tard, dès le moindre effort ! Et une fatigue intense, dormir 15 h/j devient une nécessité, télétravailler n’est plus possible. Prise de rendez-vous chez le médecin le 24/3, je peine à monter l’escalier, reprendre mon souffle me prend plusieurs longues minutes. N’arrivant pas à parler en raison de l’essoufflement, j’avais noté mes 10j de symptômes sur un papier : grand bien m’en a pris puisque ce papier, au fil du temps, est devenu mon journal de bord, un repère pour savoir où j’en suis, pour me repérer dans le temps, pour expliquer au médecin… Suspicion de Covid19 bien sûr, mais à cette époque les tests PCR étaient réservés aux cas critiques. On en restera donc à une suspicion, pour toujours! Le médecin m’explique qu’elle et une infirmière se relaieront pour m’appeler chaque jour : je me sens accompagnée, c’est rassurant. Arrêt de travail car je n’en suis plus capable, parler et téléphoner me sont interdits. Cet épisode durera 15j, avec toux sèche, difficultés à reprendre mon souffle. Nez, gorge, poumons et trachée qui brûlent, sensation de respirer dans un sac de poussière. Le 02/4, je m’accorde une balade en forêt sans trop de peine, le lendemain j’arrive à faire le ménage : waow ! Du jour au lendemain, fraîche comme une rose : je peine à y croire mais je savoure. La lune de miel ne durera que 10j malheureusement. Le 12/4, urticaire sur le pied gauche, moins sur l’autre pied. Ça monte jusqu’à la cheville, les bords des ongles sont gonflés et brunâtres. Je ne fais pas le rapport avec le Covid (puisque je suis guérie !), je me demande si c’est une intolérance au soleil ? Bizarre, d’autant que ça démange à me réveiller la nuit… Je me dis que «bof, ça passera». Sauf que le surlendemain éternuements, le nez brûle, toux sèche, 37,5° (oui ce n’est « rien » mais c’est quand même 1° de + que ma température normale… il se passe un truc). C’était le début de 15 nouvelles journées de courbatures, d’essoufflement, de cœur qui s’emballe, de mal aux poumons devant, derrière. J’ai mal à la tête, elle tourne au téléphone. De toute façon, je ne peux pas dire plus de 2 mots qui me vident de mon énergie entre les reprises d’air, et ma voix déraille comme pour me dire « tais-toi! ». Puisque ça ne passe pas et surtout que les symptômes apparaissent tous dans le même ordre que pour le Covid, le 21/4 j’appelle au centre Covid dont le médecin m’avait laissé les coordonnées. Surprise, il vient de fermer, plus suffisamment de patients Covid pour le garder ouvert ! Rappel au médecin : rechute ? Nouvelle infection ? Personne n’en sait rien, personne ne connaît le virus, par contre les tests PCR sont désormais prescrivables. Rendez-vous pris au labo à J40 et nous convenons que je tente de télétravailler sans parler ni téléphoner. Le test revient négatif, le virus n’est plus dans mon nez, c’est donc l’ancienne infection qui continue… 24/4: fin du 2nd épisode, à nouveau je me crois guérie. 6j tranquille avant de me sentir KO le 01/5. Petit à petit, la toux se réinstalle, l’essoufflement, très mal aux poumons devant et derrière, mal aux bronches, la voix repart, nausées. On est à J54 le 07/5 : je ne peux pas battre les œufs d’une omelette sans faire de pause assise pour reprendre mon souffle. Je me sens un peu mieux le 10/5, fin du 3ème (petit) épisode. 3j de répit avant que ça ne revienne ! Le 13/5 (J60) grande fatigue, toujours cette petite fièvre peu forte (37,8°). Démarre l’épisode 4, musculaire celui-là : cuisses, bras, dos, nuque, mon corps devient de plus en plus lourd et douloureux, porter la fourchette à la bouche est un effort tellement elle semble lourde. Je ne tiens pas debout sur mes jambes. Je tombe plusieurs fois. 3ème RdV docteur. La conversation en visio me fait tourner la tête, je raccroche dans un état effrayant de tremblements, d’étourdissements, de fourmis dans les doigts, les lèvres, le front. Je n’ai plus de forces. La diarrhée est aussi de retour (mais est-elle partie un jour ?). Le médecin convient que « c’est anormalement long » et propose de se concerter avec un confrère du CHU avant de me rappeler. Verdict : bonne nouvelle, ils ont d’autres cas comme moi. Mauvaise nouvelle, les tests sérologiques ne sont pas au point, il y a autant de faux positifs que de faux négatifs. Zut. « Je vous le prescris quand même mais je n’en tirerai aucune conclusion médicale ». Bon ok. Rendez-vous pour le test, je suis reçue comme une pestiférée. On me parle avec des gestes et l’infirmière part en courant sans même dire au revoir alors que je suis toujours sur le siège… Compréhensive (mais choquée quand même), je me dis que c’est humain d’avoir peur du Covid. Je rentre chez moi et découvre un énorme hématome sur le bras de la piqûre, mais éloigné de celle-ci tout de même… Peut-être encore un truc bizarre lié au Covid, on n’est plus à ça près 🤣 Le test reviendra négatif, pas d’anticorps détecté. 2 jours plus tard, je me rends compte que je ne suis plus capable de construire des phrases, j’oublie le début, j’ai du mal à prononcer les mots, toute cette énergie dépensée à m’exprimer m’épuise. Les oreilles sifflent quand je raccroche le téléphone. Les jambes et les bras tremblent. Assise dans le transat, j’ai l’impression de m’enfoncer dans un puit sans fond. Le 21/5 (J68), je prends ma tension : 9.9/7.8. Le 24/5, je dors toute la journée, fin momentanée de l’épisode ! Le 27/5 (J74), et puisque ça va mieux, je décide de faire quelques plantations au jardin. Mauvaise idée : malaise ! 28/5, la voix repart. Le lendemain, début de malaise en grande surface. La tête qui tourne, la peine à parler, la voix déraillée sont revenues. Depuis J84, l’étourdissement est permanent, avec cette sensation de n’être jamais totalement réveillée, et une pression sur le haut de la tête, le front, les yeux et la vision troublée. Par moments, des « coups de jus » dans les orteils et les doigts. Mais la tension revient à 12/7, je suis optimiste. J85, je remonte une panière de linge propre du sous-sol de la maison au rez-de-chaussée : erreur ! Du tac au tac, ma voix a déraillé, la toux est revenue, les douleurs entre les omoplates aussi… C’est ainsi… comme dit le médecin : il faut attendre que ça passe 😉 Alors oui, attendre que ça passe bien sûr… mais se pose le problème de la reconnaissance en affection de longue durée par la sécurité sociale. J’ai l’énorme chance d’être maintenue en télétravail jusqu’au 31/8, sans aucun rapport avec mon affection. Mais imaginons que le télétravail n’ait pas été une option, imaginons que je n’aie pas décliné les AT proposés depuis… Nous serions à 3 mois d’AT la semaine prochaine. Au 3ème mois d’AT, je perds la moitié de mon salaire, ma mutuelle aurait-elle pris le complément à sa charge sans reconnaissance d’ALD ? Et si cette affection devenait chronique, comment serai-je prise en charge à l’avenir sans aucun test de dépistage mi-mars pour la prouver, ni pour l’instant aucun anticorps détecté par un test sérologique ? Ici se situent mes questionnements aujourd’hui, au-delà de guérir un jour 😉