J’avais déjà posté sur ce site le 22 juillet 2020, et le 25 mars 2021 au sujet de la Covid.
C’est en travaillant dans un établissement du secondaire, dans un collège, que je l’ai attrapé comme d’ailleurs lors de la première fois en 2020.
En 2020, ma Covid était passée pour une grippe, mais beaucoup trop longue et aux symptômes bien trop étranges pour en être véritablement une. Elle a été traitée comme une grippe cependant, et c’est sûrement cela, et le fait que je l’ai eu dès son arrivée en France, qui a fait que je m’en suis sortie : car j’ai eu la chance d’avoir le droit à l’époque de prendre de l’azythromycine et des corticoïdes.
Un mois et demi plus tard en France, on avait interdit ces médications pour les personnes infectées, et beaucoup sont décédées car on ne les a tout simplement pas traitées, mais laissées mourir .
Ne l’oublions surtout jamais.
J’ai reçu deux injections de vaccin, et comme j’avais déjà eu la Covid auparavant, j’ai dû développer une sorte d’immunité mémoire disons. Ce qui fait que cette année, j’ai mieux réagi à l’infection que la première fois.
Le hasard fait bien les choses. Je viens de commencer depuis un mois un travail dans ce collège. J’ai pris rdv pour le travail chez un médecin généraliste agréé. C’est le jour de mon anniversaire, le 23 septembre. J’ai dû attendre pour ce rdv. Et ce jour-là précis du rdv, je commence à avoir des symptômes.
A vrai dire, cela fait 10 jours qu’alternativement j’ai des frissons, des crampes musculaires au travail, et que nous côtoyons régulièrement des élèves covidés. Depuis le début du contrat, je ne porte pas de masque, parce qu’aucun collègue ni élève n’en porte . Ça ne fait pas partie du protocole de l’établissement.
Mais nous drainons des élèves covidés tous les jours, je suis contact positive par jour de travail une fois minimum.
Je sens bien que quelque chose ne va pas, et depuis une semaine j’ai une température corporelle tantôt oscillante un peu vers les 38,5, tantôt normale.
Le jour du rdv chez le médecin agréé, je me lève avec un grand mal de gorge, des symptômes typiques et identiques à une grosse angine. Je me tâte le cou et je découvre un énorme ganglion.
Chez le médecin agréé, la température est toujours à 38,6, et en regardant ma gorge, il peut déjà dire que ça n’est pas une angine. Alors il réalise à son cabinet un test PCR, qui est révélé très rapidement positif.
Sur le moment je suis très inquiète, mais ce médecin ma rassure très vite, trouve les bons mots, et me donne tout de suite de l’azythromycine (tiens donc), dit-il pour éviter toute surinfection bactérienne des bronches ou des poumons, donc en préventif, et des vitamines (azinc immunité) .
Une collègue de travail me conseille la tisane de thym qui est très efficace contre les toux (antitussif naturel).
Le 23 septembre, j’ai réussi à sortir « de ma phobie du virus », et j’ai enlevé le masque depuis un mois. Ça fait un an que je côtoie toutes sortes de publics avec un FFP2 sur le nez et je n’ai jamais attrapé la covid depuis 2020, tout le monde m’a convaincue de l’enlever, et hop du coup c’est reparti pour un tour.
Alors bref, partie de plaisir, je ne suis plus phobique, mais et bien, allons y gaiement.
Comment ca s’est passé ?
Et bien en quelques heures à la sortie de chez le docteur ma fièvre monte à 40 °C , et je vais rester 3 jours dans cet état. On peut vraiment dire que c’était un bon coup du hasard que je le vois le jour là, car sinon je n’aurais fait les tests que le lendemain, et pas certain que ma généraliste m’ait donné de l’azythromycine en préventif de suite : elle aurait attendu que mes bronches soient surinfectées, sans doute ? (comme la première fois).
C’est marrant, d’un médecin à l’autre, les changements de points de vue, de blablas sur les traitements.
Ça sert à quoi l’azythromycine ? Eh bien c’est aussi un antiviral quand même, et un puissant antibiotique. C’est marrant hein, que cette covid fonctionne en synergie avec des bactéries. C’est amusant.
Ah parce qu’en plus, il faudrait avoir bac + 12 en médecine ou en pharmacie pour le comprendre ? Eh bien non, on le comprend vite en lisant des articles de recherche, pas besoin.
Mais mince alors, et toutes ces personnes qu’on n’a pas traitées en 2020, et qui sont mortes ? Oh bien c’est du passé.
Eh bref, un anniversaire avec 40 de fièvre, c’est étrange : on est au lit, on a des crampes atroces partout, on tachycarde à fond (120 pulsations/min pendant 3 jours), on a froid, chaud, froid, chaud, on grelotte, on n’a pas la force de se lever ou à peine.
Difficile de se faire à manger, de se laver, d’aller à la pharmacie faire un test dans cet état, un peu surhumain. Alors c’était une chance que j’aie pu avoir le temps de voir ce médecin avant, et d’aller à la pharmacie chercher les médications juste avant le pic de fièvre.
Ca va durer 3 jours cette fièvre, un peu camouflée avec un Doliprane. Hop, un petit bonbon Doliprane toutes les 6h, ça fait passer la sousoupe, c’est mieux vécu. On prend « son mal », en patience (et si seulement j’avais mis le masque, je ne l’aurais pas attrapé) .
J’ai eu aussi sacrément mal au foie sur le début de l’infection.
Pendant ces 3 jours, en pleine nuit, parfois j’ai mal au cœur, sous la douche parfois j’ai mal aux poumons, mais « c’est normal » disent les médecins.
A partir du 4ème jour, la température est revenue à la norme, je tousse, je sens bien que ça persiste un peu.
Je vais tousser jusqu’au jour 18 post symptômes, je serai négative sur le jour 8.
20 jours tout de même pour cette seconde covid. Ça restera au larynx. Sous azythromycine, sous vitamines.
J’ai le nez congestionné, mal à la gorge, le nez tantôt bouché d’une narine, tantôt d’une autre, des toux sèches, j’ai les oreilles qui me font mal comme une otite. Bon avec les médications, je le vis mieux, et avec les tisanes au thym, ça stoppe les quintes de toux.
J’aurai parfois à la reprise du travail, au bout du jour 10, des quintes de toux impressionnantes. Même si je suis négative .
Disons que c’est resté très ORL, mais avec un passif d’une première infection, des vaccins administrés, je trouve que 20 jours pour cette cochonnerie c’est encore beaucoup.
Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, mon père tombe malade, ne daignera se faire tester qu’au bout de sa 3ème semaine de toux aux bronches, et sera testé au bout du troisième test, fait au labo, positif (test à la maison faux négatifs). Et ma mère dans la foulée, un mois après mon infection va se l’attraper, daignera se tester à domicile une fois seulement (le test sort limite positif avec deux bandes, la seconde très atténuée), dira qu’elle est négative à toute la famille (elle s’en persuade).
Et je cours encore les médecins, à la quête des mêmes médications pour eux deux, eux deux qui s’amusent à nier et à dire « vaut mieux l’attraper, on sera immunisés ».
Mon père s’en remet au bout d’un mois de toux, spontanément (ouf , il n’aurait de toute façon pas accepté de traitement), et ma mère ça ira jusqu’à la laryngite aiguë et aphone + symptômes ORL, sous traitement préventif d’azythromycine tout de même.
La généraliste ne rappelle pas et ne prend aucune nouvelle. Vraiment elle n’en a rien à faire de son côté.
Bon, grâce à son ORL, ma mère recevra tout de même un traitement de 15 jours avec un inhalateur et des corticoïdes injectés à l’intérieur. Et finit par se remettre, complètement lessivée, en disant « j’ai pas eu la covid ».
Ca aura duré 1 mois les symptômes tout de même, chez chacun de mes parents. A noter que ma mère est en rémission d’un cancer depuis 4 ans.
En plus du stress lié à l’infection et l’insécurité vécue de ce coté-là, j’ai dû vivre aussi une sacrée insécurité et un autre stress pendant un mois du côté familial.
Et on voit le mépris de certains généralistes, qui se camouflent et n’en ont plus rien à faire.
Du coup je vais aller voir plus souvent le généraliste que j’ai vu comme médecin agréé. Il m’inspire disons plus confiance.
Bon, « le petit rhume est fini ». Avec la covid, je sais, « on en fait bien trop » .
Alors pour moi comment ça aurait pu finir en 2020 et 2022 si je n’avais pas eu de traitement : sûrement aux bronches. En 2020 de toute façon c’était déjà le cas, c’était aux bronches et ça aurait pu aller rapidement aux poumons sans azythro et cortico, et je pense que j’aurais pu y passer.
C’est simple, c’est clair, c’est dit.
J’ai une tendance à ce que ça aille aux bronches, inutile de le nier.
Et je continue à être très agacée par tous ces gens insouciants, qui sont systématiquement asymptomatiques, et nient les conséquences de cette cochonnerie.
Ce virus, il est devenu très contagieux, certes il y a moins de symptômes, mais tout de même.
C’est pas une partie de plaisir.
Ce qu’on apprend après l’infection ? C’est qu’on est immunisé que contre le sous variant attrapé, environ 3 mois seulement.
C’est qu’aller tester au labo la souche qu’on a eue, ou son taux d’anticorps, c’est impossible : ça coûte trop cher maintenant.
Ah, bon, il faut préciser encore que du côté de mon frère et de ma belle-soeur, suite à un déménagement en collectif, ils ont attrapé un « rhume », et se sont fait tester négatifs,
mais miraculeusement il faut le dire le jour du 24 décembre, tiens, jour de Noël, mon frère a obtenu un test positif.
Ouf, on l’a échappé encore belle.
Attention aussi aux faux négatifs .
Ils ont annoncé qu’ils ne viendraient pas pour ne pas contaminer, sinon c’était reparti pour un tour dans la famille, et comme ça fait trois mois, ça aurait pu recommencer pour moi : et tout le monde.
J’espère ne plus avoir à l’attraper, je vais continuer à mettre un masque FFP2 en lieux publics, et bas les pattes à ceux qui cherchent à m’en dissuader.
Restons méfiants, restons vigilants, démarquons-nous dans nos pratiques sanitaires, continuons les gestes barrières, non ce n’est pas une blague, et n’écoutons pas trop les personnes qui minimisent le problème, surtout quand elles sont asymptomatiques depuis le début quand elles l’attrapent.
C’est tellement dégueulasse.
La loi du plus fort, la sélection naturelle, ça va comme ça .
J’ai appris par ma dentiste qu’un coiffeur, une trentaine d’années, qu’elle connaissait est mort de la covid en peu de temps, et un agent du collège où je travaillais a perdu un ami cher à lui, qui avait 45 ans, mort aussi de cette cochonnerie assez rapidement.
C’est bien d’en parler je trouve.
Que chacun prenne bien soin de lui.
Le 26 / 12 /2022
Mélody
Non vaccinée, j’ai attrapé le Covid le 12 décembre 2022. Antibiotiques.
Vu mon état, mon médecin traitant m’a donné une ordonnance pour passer un scanner.
Après différents examens, j’ai subi un angio-scanner, verdict = covid + pneumonie sur le rapport.
Plage de verre dépoli, j’ai eu, en plus des antibiotiques, 10 jours de piqûres « ARIXTRA » (anticoagulant). Le 23 décembre, j’ai fait un test PCR : résultat négatif, OUF !
Le 10 janvier, j’ai refait une prise de sang.
Résultats = Globules Blancs 8,98 Giga/L – rouges 4,79 Tera/L
Lymphocytes =4,00 giga/L
Monocytes = 0,73 Giga/L
Ma question : quand j’avais le Covid, mes lymphocytes étaient 1,62 giga/L
Mes monocytes étaient 0,56 Giga/L
Pourquoi le 10 janvier les lymphocytes et monocytes ont augmenté alors que je suis négative ?
Merci pour votre réponse ou des témoignages.
Il y a 8 jours, je commençais à ne pas être bien (maux de tête, fatigue, un peu de toux). Après une visite chez un médecin, celle-ci me diagnostique une grippe. Je rentre donc direct chez moi. Aux symptômes se rajoutent de la fièvre pendant 2 jours. J’ai tout à coup un doute : et si c’était le COVID puisqu’un couple présent au réveillon l’a. Bingo, test positif pour mon mari et moi. Cela fait déjà 8 jours. Pour lui, ça va à part la toux. Mais moi, je suis toujours fatiguée avec une perte d’appétit, des douleurs digestives (nausées, aérophagie…). Moi qui voulais commencer l’année avec pleins de projets en tête. Je me suis pourtant fait vacciner sauf le dernier rappel, mais est-ce que cela aurait changer quelque chose. J’en doute car des amis ont bien eu tous les rappels et l’un des 2 s’en est remis qu’au bout d’un mois.
J’ai 41 ans, je suis asociale dans l’âme : pas de vie sentimentale/amicale, pas d’enfants, pas de sorties, courses livrées à domicile, le moins d’interactions sociales possible… J’ai toujours été ainsi, et j’ai toujours adoré ma petite vie isolée et tranquille. Vu que j’appelle le Covid le « virus social » (vu qu’il nécessite quand même des interactions avec autrui…), et vu que je pratique ce que j’appelle l’évitement social depuis toute petite, j’ai longtemps cru pouvoir passer à travers. Et franchement pendant trois ans, ça a parfaitement marché !
Je suis non vaccinée, pas parce que je suis complotiste, mais parce que j’ai zéro suivi médical par choix. Je n’ai pas de médecin traitant et mes derniers vaccins remontent à mes 15 ans, ne parlons pas des prises de sang !
Le gros point noir, et je l’ai toujours su, c’est mon travail. Parce que bon, être asociale à tendance ermite, ça n’empêche pas d’aimer son confort, et qui dit confort dit argent, donc salaire… J’ai toujours su que si je devais attraper le Covid, ce serait forcément là-bas. Je travaille dans un milieu « fermé » (prison), certes dans les bureaux, mais avec beaucoup de brassage de population.
Pendant plus de deux ans et demi, nous avons eu un chef qui a parfaitement géré l’épidémie. Il a imposé le masque jusqu’à juillet 2022, a mis à disposition des agents une salle de réunion pour leur permettre de déjeuner sans s’entasser dans notre toute petite cuisine, a suspendu les réunions en grand comité au moment des pics épidémiques, a suspendu les activités culturelles quand le virus circulait trop… Nous avons eu deux clusters en détention, mais jamais le personnel administratif n’a été impacté.
Malheureusement, en septembre dernier nous avons changé de chef, et ce nouveau patron a détricoté tout le travail de son prédécesseur… Il a fermé la salle de réunion destinée au repas des agents. Il a laissé son personnel d’encadrement venir au travail avec de la toux et de la fièvre, et pire, il a cautionné le fait qu’ils ne veuillent pas se tester malgré des symptômes très évocateurs. Il a imposé des réunions hebdomadaires, à 15 dans une salle surchauffée et non ventilée. Il nous a forcés à venir nous entasser dans son bureau pour des motifs futiles (manger un bout de brioche…) et a forcé ceux qui ne voulaient pas (moi entre autres) à venir. Il a réinstauré la poignée de main, abandonnée pendant deux ans et demi par son prédécesseur, et évidemment tous les autres ont suivi…
Résultat ? Premier gros cluster chez les administratifs.
Je ne fais pas de bise ni de « câlins » à mes proches depuis 2020 (et ça ne me manque pas du tout)… J’ai fait très attention pendant trois ans, me testant à chaque fois que je devais voir mes parents (66 et 67 ans, non vaccinés). Je suis devenue la spécialiste de l’autotest mais je n’avais jamais eu besoin de faire un test antigénique en pharmacie ou dans un centre de dépistage.
Dimanche 11 décembre, je devais aller chez mes parents pour fêter mon anniversaire. Ayant des picotements dans la gorge et une sensation de fièvre, je me suis testée. Deux fois ! Négative !
J’ai passé cinq heures chez mes parents, dans leur grande maison très ventilée, sans bise, sans rapprochement physique. On a certes mangé ensemble, mais à trois autour de notre grande table de mairie qui mesure trois mètres cinquante de long ! Nous n’avons partagé ni couverts, ni linge de maison…
Dimanche soir, j’étais bien mal fichue et je commençais à trouver ça suspect, d’autant que je savais que nous avions eu des cas au travail, avant le weekend…
Dimanche dans la nuit, 39 de fièvre. J’ai même insulté le thermomètre, pensant qu’il débloquait, car normalement à 38 je suis couchée au fond de mon lit ! Je supporte relativement mal la fièvre, ayant une température de base très faible (entre 35,9 et 36,2).
Lundi matin, grosse fièvre, mal de gorge, mal de tête… autotest positif !
J’ai fait une téléconsultation (système très pratique, soit dit en passant, quand on ne veut pas sortir de chez soi !). La médecin était un peu perplexe car mes symptômes ressemblaient plus à une grippe qu’à un Covid. Elle m’a prescrit un test à faire en pharmacie. En attendant le rendez-vous l’après-midi, j’ai quand même refait deux tests : un négatif (!!!) et un positif. Le test en pharmacie a confirmé le fait que, finalement, le Covid avait trouvé son chemin jusqu’à chez moi…
Mercredi, mes parents m’ont dit qu’ils étaient également malades. Ils ne se sont pas fait tester mais il est évident qu’ils ont eu le Covid.
Mes symptômes, pour résumer, ont été : grosse fièvre fluctuante mais finalement pas si fatigante, énormes quintes de toux, maux de gorge affreux pendant 48 heures avec boutons dans la gorge, perte d’appétit, perte du goût (ou plutôt goûts bizarres, déformés… l’alcool sentait l’éthanol, je ne sentais que le sel dans les plats…), nez bouché, mal de tête (comme une sinusite, normal quand on a le nez bouché…)… Malaise le samedi suivant, soit le 7ème jour de l’infection, sûrement lié au fait que je n’avais pas mangé grand-chose la veille. Mes parents et moi avons toujours des symptômes (toux notamment) alors que cela fera 16 jours pour moi et 14 jours pour eux que les premiers signes ont commencé. Le réveillon de Noël a été un peu spécial car il y a certaines saveurs que nous ne sentons pas (et évidemment pas les mêmes selon les personnes !)…
J’ai eu dix jours d’isolement que j’ai prolongé par deux jours d’arrêt et un jour de congé prévu de longue date. Soit en tout 2 semaines d’arrêt.
Je n’ai pas eu spécialement peur pendant le pic du virus, pas même quand j’ai eu le malaise car j’y suis habituée depuis toute petite (dès que je suis malade/fatiguée/stressée, pouf, malaise vagal !). Par contre le virus est effectivement fatigant. Moi qui ai l’habitude de faire 14 000 pas par jour et 40 mn de sport quasiment tous les soirs, je me traîne comme un vieil escargot pour tenir toute la journée, sachant que je ne fais jamais de sieste (j’ai horreur de ça, même malade…).
Pour autant je ne compte pas me faire vacciner car mes collèges, tous vaccinés, ont été aussi malades que moi, certains pour la quatrième fois (et certains même en sont à leur troisième épisode Covid de l’année)…
Je suis furieuse contre mon travail. Si le masque était encore obligatoire, au moins en période de circulation avérée du virus, je pense que ça limiterait grandement les choses ! Nous sommes trois non vaccinés à mon travail, je suis la seule à porter le masque non stop depuis 2020 sur 60 collègues… Forcément, je n’avais aucune chance, avec mon masque, dans un bureau surchauffé avec 10 collègues dont deux bien malades, qui continuent gaiement à se serrer les mains, se faire des bises et partager des viennoiseries…
Je sais bien que mon mode de vie particulier me rend inapte à comprendre les besoins sociaux de base, mais franchement, avec un peu de bon sens, on évite de prendre des risques quand on se rend compte que le virus circule un peu trop bien…!!
Vaccinée 3 doses, dont la dernière dose en juillet 2021, je suis positive au Covid une première fois en janvier 2022, qui sera asymptomatique.
Le jeudi 15 décembre 2022, je me sens fatiguée, les yeux qui piquent… mais je mets ça sur le compte de la fatigue.
Le vendredi 16 décembre au matin, pas bien du tout… Je me sens fiévreuse, fatiguée, mal à la poitrine. Je fais un test rapide + confirmé dans la journée par un PCR positif.
Le vendredi, légère fièvre que j’arrive à faire baisser par du Doliprane.
Le samedi 17 décembre, je me sens beaucoup mieux, je n’ai que mal dans la poitrine mais je vais mieux.
Ce n’est que le dimanche 18 décembre que ça se complique.
Fièvre à 40°C, faiblesse, goût horrible, très mal dans la poitrine. Je suis HS…
Passage aux urgences : le pire est écarté, je dois attendre que ça passe.
Aujourd’hui, J5, autotest négatif, plus de fièvre, par contre toujours mal à la poitrine et épuisée…
J’espère que cela va vite s’arranger et que je vais pouvoir retrouver ma vie… à quelques jours de Noël.
63 ans, jamais vaccinée, jamais cas contact, mais gestes barrières respectés à fond. La Covid m’a quand même invitée pour la première fois chez ses VIP, fin octobre 2022. Symptômes : j’ai tout eu… Fébrile, mais jamais au dessus de 37.8, mal de tête très fort un jour, nez qui coule, fatigue mais curieusement uniquement dans le bas des jambes, mais en forme. Pensant que j’avais une crise de foie due à une surdose de chocolat (pas bien ça !), je ne me suis souciée de rien. Jusqu’au 8ème jour où, par curiosité, j’ai fait un autotest… Alors là… tout rouge ! N’y croyant pas, un autre test au labo, qui a confirmé la Covid avec une charge virale énorme ! J’ai perdu le goût 3 jours, et tout est rentré dans l’ordre sans plus… 10 jours en tout… Merci au chocolat de m’avoir évité de cogiter !!!